Le remboursement des protections périodiques
ou la précarité menstruelle












Ce que vous voyez ici, ce sont des protections utilisées pendant leurs règles par des femmes et des hommes réglé.e.s.
Alors oui, vous connaissez toutes et tous le tampon, la serviette... La cup éventuellement.
Mais que font ici les chaussettes, le gant, le papier toilette, le papier journal, la bouteille d’eau coupée?
Ce sont aussi des protections. Pas de celles qui sont commercialisées et utilisées par toutes et tous en règle générale, mais celles qui sont utilisées par des personnes dans le besoin.
Par des femmes dans la rue, qui n’ont pas de quoi vivre.
Par des femmes en prison, où l’accès aux protections est très insuffisant, et qui sont donc obligées de se mettre le haut d’une bouteille en guise de coupe menstruelle.
Mais aussi par des femmes qui n’ont simplement pas assez de quoi s’acheter des protections : elles peuvent être vos collègues, vos voisines, une étudiante que vous croisez tous les matins…
Ces photos n’ont pas pour but de vous faire culpabiliser.
Notre objectif est simplement de vous faire prendre conscience que ce type de précarité est bien plus répandu que vous ne le pensez, et qu’il donne parfois lieu à des solutions… radicales et dangereuses.